Curieuse, Kassandra, rédactrice de la rubrique “Style de vie” a rencontré et interviewé Joël Oger afin de comprendre comment les clients perçoivent le storytelling et selon eux l’utilité de cet outil. Joël Oger est un chargé de la prévention des risques de la santé et de l’environnement au sein de l’entreprise RATP.
Bonjour, pouvez-vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Joël Oger, j’ai 56 ans et je suis agent d’encadrement dans une entreprise publique, la RATP.
La communication est un domaine assez vaste, connaissez-vous des outils de communication ou des moyens spécifiques ?
Oui. Tout d’abord je pense à Internet, aux smartphones, aux ordinateurs, aux tablettes, à la télévision même si ce n’est pas interactif. Je dois dire que ces outils sont très utiles pendant cette période de COVID 19. Puis je pense aux publicités, sauf qu’ils sont que dans un sens alors que sur internet on est également acteur.
Si je vous parle de storytelling, qu’est-ce que cela vous évoque ?
C’est ma fille qui m’a parlé pour la première fois du storytelling, d’ailleurs j’ai toujours dit storytélé. C’est l’idée de faire passer un message qui peut être décrypter qu’à la fin.
Connaissez-vous des publicités ayant utilisés le storytelling ?
Oui, Intermaché, c’est celle qui m’a le plus marqué parce que c’est romancé. J’en connais d’autres qui ne m’ont pas autant marqué.
Identifiez-vous à ces pubs ?
Je ne m’identifie pas mais je trouve que la romance était bien faite et je pense que l’objectif a été atteint. La preuve, je me souviens bien de l’enseigne.
Selon vous, quelles sont les objectifs ?
Il doit avoir un message de vertu, une romance autour du produit. Par exemple, dans le cas de la publicité d’Intermarché, il y a une romance autour des produits régionaux, sur cette disponibilité et sur le partage de cuisiner ses propres repas. Ils démontrent qu’ils ont des produits pour répondre à la demande des clients.
Est-ce que le fait que vous vous identifiez augmente ou vous incite à acheter le produit mis en valeur dans la publicité ?
Ca ne m’incite pas à acheter le produit mais plutôt à aller vers cette enseigne.
Quelles sont, selon vous, les ingrédients pour être plus sensible à une publicité ?
La publicité doit être au plus proche de l’humain et de son quotidien. Par exemple, pour la mode, les enseignes utilisent des top models, des mannequins pour porter les produits. Je ne pense pas que ça soit la bonne méthode parce que cela laisse penser que seuls les mannequins peuvent porter les produits. Ils n’élargissent pas leur cible.
Souhaiteriez-vous qu’une grande marque utilise le storytelling ?
Non, je n’ai pas de volonté particulière, je préfère être surpris.
Pensez-vous que dans un point de vue marketing et commerciale cela augmentera les ventes et donc le chiffre d’affaire ?
Je ne suis pas bien placé pour savoir mais je pense qu’en soi oui car c’est à des fins commerciales envers une cible.
Et enfin, une question sur l’imagination, imaginons que vous deviez réaliser une publicité de storytelling, qu’aimeriez vous réaliser ?
Je n’ai pas du tout d’idée, je n’ai rien à promouvoir. Mais je trouve que c’est un bon moyen de proposer des idées politique mais on peut reprocher d’avoir séduit des citoyens avant de dire quels parties politiques publient cette publicité. Et c’est un risque.
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